La question de "pourquoi continuer à tenir un
La question de "pourquoi continuer à tenir un blog ?" se pose régulièrement; ça fait 7 ans maintenant...le contenu évolue peu, ce sont toujours des réflexions assez intimes sur ce qui se passe dans ma vie. Parfois, c'est mal perçu; parfois c'est mal exprimé. Parfois, ça touche les gens, de beaux échanges se créent. Souvent, j'essaye de trouver un compromis entre parler à coeur ouvert et essayer d'écrire pour que ça intéresse quelqu'un. Ce n'est pas un exercice facile, et à certains moments il me semble vide de sens. Parfois, écrire est juste un exutoire. C'est comme ça.Le jugement, l'agressivité, sont déjà passés commenter par ici et ils ont laissé des traces.
Oui je parle de moi, c'est un fait...cela fait-il de moi quelqu'un d'égocentré? Il arrive qu'écrire ici soit le seul moment de la semaine où je puisse m'exprimer de façon réfléchie, de prendre du recul. Et ça ne représente pas non plus ce que je suis dans ma vie globale, de mère, de femme, de prof...
J'aimais les débuts des blogs car les gens écrivaient davantage. Je pense qu'à force d'essuyer les remarques, ou d'écrire pour rien (quand personne ne commente jamais), on se ravise. Bon, moi je continue, ceux à qui ça ne plaît pas passent leur chemin.
Voilà une petite parenthèse que je voulais ouvrir, juste pour dire...passons à autre chose à présent.
Les vacances tirent doucement à leur fin et me voilà plus énergique. Gustave nous a laissés dormir jusqu'à 8h depuis une semaine, le bonheur. Les deux de gagnées par rapport au réveil de 6h font toute la différence...!
J'ai commencé à faire des cauchemars me situant au lycée. Des élèves critiquaient ma notation, je ne savais plus quelle note donner, je m'embrouillais dans mes explications. C'est exactement le même problème que j'ai rencontré en vrai. Je sens que le stress monte. Et je me rends compte à quel point mon boulot me stresse. J'essaye de lutter, de relativiser. La stratégie de l'autruche est encore celle qui me réussit le mieux pour que j'arrive à penser à autre chose quand je ne suis pas là-bas. Pourtant, j'aime ce que je fais, j'ai plein d'idées, je suis disponible pour mes élèves, mais voilà, ça me ronge quand même. J'ai eu ce sentiment-là ce matin alors que je cherchais à engloutir la première chose comestible qui se trouverait sur mon chemin parce que la boule reprenait sa place au creux de mon ventre. Pourtant, j'ai réussi à arrêter de grignoter, j'ai même un peu perdu je pense, sans m'en rendre compte, depuis 10j... La question qui se pose est: "vais-je arriver à me raisonner à partir de la rentrée, et garder des portions raisonnables ?" Ou bien "cela va-t-il durer longtemps ?" Etre zen au travail, qui y arrive vraiment... ? Tant que je ne maîtriserai pas mon sujet (et je dois faire la ségrégation en terminale, ça ne me botte pas, je n'y connais pas grand chose en plus, voilà que je stresse...-quand j'ai dit à une collègue qu'il fallait que je m'achète un que sais-je sur chaque thème à traîter elle a ri, je n'ai pas su si c'était pour se moquer gentiment parce que j'en faisais trop, ou pas) je n'arriverai pas à être à l'aise. Je me dis que l'an prochain, j'aurai fait le tour, j'aurai fait des erreurs à ne plus faire, ça ira mieux. (la méthode Coué marche bien aussi).
Donc, tout ça pour dire que j'ai pris les choses en main pour ma pomme, je m'écoute davantage (je m'autorise donc à dire que je suis méga-stressée...au lieu de me dire que ce n'est rien), je me pomponne (c'est passé par la case coiffeur et l'achat d'un petit paquet de fringues, oui, futilité il y a, dépenses aussi, mais j'avais eu une paye sympa ce mois-ci j'en ai profité)
Ouhlàlà tout cela est bien décousu, bravo si vous avez tout lu !
A bientôt