Ca va ca vient
Nous sommes allés passer le week-end chez mes parents à Strasbourg. Départ en train pour moi&les petits vendredi en début d'aprem. Gustave a dormi dans l'écharpe (bénie soit-elle), Clo a été sage. Puis nous avons cocooné dans la maison, avec les visites de ma tante, de ma cousine avec son garçon (1 an), et de ma meilleure amie et marraine de Clotilde avec son garçon aussi (1 an itou)
J'ai du mal à imaginer que dans un an Gus sera comme eux. Et en même temps, j'ai hâte. Oui, je sais, je devrais profiter. Mais non, je n'y arrive pas. Ca ne va jamais, je trouve qu'il n'est jamais bien. Ou bien les moments où il n'est pas bien me paraîssent plus nombreux que les moments sereins...La tétine apaise les pleurs mais j'ai l'impression qu'il la réclame pour se rendormir et je n'ai pas envie de ça. Cette nuit ce fut 21h-0h30 puis 2h, 4h et ensuite il a dormi sur moi je ne me souviens plus trop de quoi-quand.
Ce matin après des tentatives de coucher sur le dos et sur le côté j'ai craqué et je l'ai remis sur le ventre. (il dort) Avec tout ce qu'on dit...bref.
Je ne me reconnais pas trop dans mon rôle de mère en ce moment. Je ne devrais pas me plaindre, je suis très bien entourée, ma grande est un ange, mon homme aussi. Mais non, ça ne va pas. Pourtant je l'aime ce petit bout, quand il me fait ses sourires. SInon, à part quand il dort dans l'écharpe, je me sens tyrannisée. J'ai presque envie de le sevrer et de reprendre le boulot, un comble quand je sais à quel point je n'ai pas le temps de vivre quand je travaille.
Et si ça se trouve, avec un rayon de soleil, une conversation au téléphone avec une copine (bonne idée, tiens...), ça ira mieux cet après-midi.
Ca va, ça vient...
(et je n'ai pas de belle photo...)